Dans le cadre du festival « le temps des communs » qui se déroule du 5 au 18 octobre 2015, une délégation de Labomediens a rejoint la capitale pour participer à des ateliers accueillis au sein du Centre de Recherches Interdisciplinaires. Entre le web sémantique des débats publics, open data – open law, la cartographie des écosystèmes, la « gamification » des dynamiques collectives, Internet comme bien commun, et encore bien d’autres thématiques, le programme était tout à fait dense.
Licence à réciprocité
A l’initiative du collectif SavoirsCom1, un atelier était organisé autour du principe de réciprocité à imaginer comme une prolongation des licences libres afin de permettre aux communautés qui œuvrent pour ces biens communs de trouver une forme de valorisation de leur implication afin notamment de rendre celle-ci plus durable.
Un PAD des présentations et échanges
Blockchain
Blockchain est la brique informatique qui sous-tend la crypto monnaie décentralisée « Bitcoin ». Ce principe informatique de chiffrement et de partage d’informations de façon distribuée peut trouver des applications dans de nombreux autres domaines que la finance, et notamment dans les « communs ».
Les notes de l’atelier animé par Cellabz
Festival « le temps des communs »
Le temps des communs est un festival de 15 jours dédié aux (biens) communs dans toute la francophonie. Des centaines d’initiatives pour faire connaître, et grandir les communs. Pour imaginer ensemble un monde dans lequel le partage des ressources serait au cœur du projet collectif. Et le faire vivre dès aujourd’hui. http://tempsdescommuns.org/
Les communs ?
« Ce sont de grands inconnus, et pourtant nous vivons tous grâce à eux. Ils sont au fondement même de notre vie collective. Ce sont les biens communs. L’air, l’eau, les savoirs, les logiciels et les espaces sociaux, et bien d’autres choses qui rendent possible la vie quotidienne et le bon fonctionnement de l’économie. De nombreux biens communs sont cependant menacés – ils sont ôtés à la collectivité, commercialisés, détruits de manière irréversible.
Au lieu de cela, ils devraient être cultivés et développés. Nous avons besoin d’une nouvelle conscience de l’importance de ces « choses qui nous sont communes ». Sans eux, il n’y a en effet pas de bien-être et pas de prospérité possibles. Les biens communs ont besoin d’hommes et de femmes qui soient prêts à les défendre et qui s’en sentent responsables. De nombreux problèmes de notre époque pourraient être résolus si nous dirigions l’énergie et la créativité dont nous disposons vers ce qui fonde notre richesse, ce qui fonctionne, et ce qui aide les hommes et les femmes à développer leur potentiel. »
D’après Biens communs, La prospérité par le partage, Helfrich,Silke, Sachs Wolfgang, Kuhlen Christian. Licence BY.Sa.
