Rencontres « Droits et résistances numériques en contexte francophone » | 21 au 24 mai 2024 à Montréal
Le Laboratoire sur les droits en ligne et les technologies alternatives (Lab-Delta), avec le soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et d’une vingtaine de groupes universitaires et organisations de la société civile, organisent du 21 au 24 mai prochain les Rencontres « Droits et résistances numériques en contexte francophone ». Sous forme de panels, d’ateliers pratiques et de tables rondes, ces Rencontres se dérouleront du 21 au 24 mai prochains au pavillon J.A.-DeSève de l’UQAM à Montréal (métro Berri-UQAM). Ce sont au total une cinquantaine de présentations de conférencier·ère·s provenant d’une douzaine de pays qui vous attendent !
L’inscription est gratuite mais obligatoire. Vous avez jusqu’au 10 mai pour vous inscrire. Les places sont limitées. Pour connaître le programme et vous inscrire, c’est par ici.
Les « droits numériques » sont avant tout des droits humains. Les technologies numériques et les manières d’utiliser et d’accéder à Internet ont une incidence directe sur nos libertés individuelles et collectives ; l’évolution rapide des technologies numériques créent de nouvelles possibilités pour surveiller, traquer, censurer et criminaliser les citoyen·ne·s, tout en générant aussi des formes de résistance, de contestation et d’émancipation.
Alors que plusieurs rencontres et événements d’envergure internationale sont organisés en anglais ou en espagnol autour des concepts de « digital rights » ou « derechos digitales », les collaborations francophones sur ces questions, en particulier entre milieux universitaires et société civile, gagneraient à être renforcées. Notre événement cherche donc à mettre en lumière les différentes façons dont les droits et résistances numériques sont actuellement remis en cause ou, au contraire, défendus. Nous souhaitons de plus faciliter les collaborations sur ces enjeux, en particulier dans les contextes associés à la francophonie.
Les différentes interventions aborderont des sujets tels que la protection des droits de la personne, l’activisme féministe en contexte numérique, les communs numériques, les diverses alternatives aux plateformes des géants du numérique et les résistances de divers groupes minoritaires ou opprimés. Une séance est également consacrée aux projets et initiatives autochtones, qui méritent d’être davantage connus auprès des publics francophones.
Pour permettre une présence internationale, la conférence sera entièrement hybride et utilisera le logiciel libre BigBlueButton. Cependant, la participation en ligne sera limitée, en nombre de personnes et en possibilité d’interactions : pour participer en ligne il convient également de s’inscrire.
