Pendant un mois, Alessandro pose ses valises à la Labomedia pour préparer son installation multimédia : « TotEM vIDéo 404 ».

L’installation interactive « TotEM vIDéo 404 » est un organisme à la fois inquiétant et fascinant.
Composé d’une tour circulaire de 25 écrans de tout type et forme, elle diffuse des (ಥ⌣ಥ)vidéos en permanence et des sons qui réagissent aux déplacement des visiteurs.

Il s’agit d’une ode aux écrans et à toutes ses erreurs : aux inteಥrféಥrenಥceಥs et aux soucis techniq(((ues qui ont ponctué l’histoire de notre rapport avec les téléviseurs, les moniteurs, les téléphones… Même si nous vivons à une époque où l’image est inhérente à notre mode de vie (voire de pensée), la vidéo reste toujours techniquement floue et souvent instable.

On reçoit mal ! Ça freಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥಥeze, ça bogue, ça glitcಥhe, ça rame, page non trouvée ! Tous ces
problèmes (de la neige vidéo jusqu’à la page 404 -erreur internet indiquant l’absence de la page désirée) ont devenus partie intégrante de notre imaginaire (au sens de « collection d’images ») collectif.

Cette installation s’inspire donc des erಥeurs et les met à l’honneur. Des phrases, des citations écrites blanc sur noir, viennent compléter ce blob visuel, sonore et vivant : l’installation non seulement réagit mais elle communique avec nous.

 

Descriptif

Des univers visuels s’enchaînent progressivement, des ambiances qui égrainent les différentes époques
des problèmes vidéos : 7 esthétiques qui changent toutes ಥಥles deux minutes (les temps varient, l’installation est sensible au mouvement…).

L’univers sonore de l’installation est composé de bruits d’interférences électromagnétiques qui sont diffusées par les haut-parleurs des téléviseurs (en récupérant ainsi des tintes et des tons différents).

Ces sons se déplacent dans l’espace en fonction de la présence des visiteurs en créant un rapport à la fois ludique et tinté d’une certaine appréhension : ambivalence caractéristique de notre rapport aux technologies.

L’installation est composée d’une tour circulaire de 25 écrans avec, à l’intérieur, une régie technique.
Les écrans sont principalement des télévisions cathodiques de différentes formes, époques et
tailles.
Des écrans d’ordinateurs complètent la tour.
Des capteurs de présence et une webಥಥcam complètent l’installation : l’image du visiteur est reprise à son insu et se balade sur les écrans de l’installation en créant ainsi une présence familière et fantomatique.

À l’époque de Facebಥಥk notre image se retrouve ainsi malgré (?) nous étayée et accessible par tous.
Un écran sort du lot, électron libre de l’installation un autre type d’erreur : une coque vide qui sert de pot
à une plante vivante. Il s’agit d’ une œuvre du plasticien orléanais Philippe Coudಥère intitulée
« Plantage d’ordi ».