Présentation de l’usine à idées folles des éditions à la criée (un collectif, des livres, des friandises, des interventions dans l’espace public etc), en route vers un Guide indigène de (dé)tourisme de Nante-s et Saint-Nazaire volume 2.
Le collectif à la criée accueilli 3 semaines en résidence à Labomedia explore la mise en ligne de contenus de cette nouvelle édition interrogeant à la fois l’édition numérique en libre accès, l’écriture collaborative, la géolocalisation de contenus, la lecture en ligne sous le signe de la sérendipité, etc.
Cette résidence s’intègre dans le programme « Futurs écrits » aidé par Ciclic (Livre au Centre)
Soirée de fin de résidence : rencontre-discussion avec les membres d’à la criée, navigation dans le site et lecture d’extraits du guide 1&2.
Site web prototype créé lors de la résidence
à consulter sur http://detourisme.alacriee.org
à la criée ?
L’association à la criée est un collectif d’auteurs et d’éditeurs installé dans l’agglomération nantaise. Un laboratoire d’idées et d’activités (le pas de côté et l’invention de formes), une maison d’édition d’une géographie détournée de la société, de la nature et du monde (des textes, des livres, des lectures publiques), un collectif de ressources pour provoquer des situations et partager des expériences (des interventions, des ateliers, des événements). Nous partageons avec d’autres, nous partageons d’autres projets associatifs. Une dizaine de livres et friandises édités depuis 2008, notre site www.alacriee.org
Nous avons tout récrit, tout changé. Alors, c’est au moins un deux-coups (façon chasse pêche nature et tradition, fusil cassé en deux pour ne blesser personne) et nous vous invitons à découvrir cette deuxième édition entièrement inédite. Pour le reste, d’autres « guides indigènes » de « votre lieu », ailleurs, plus loin, autrement, nous verrons bien. Ici et là, on imagine, on délire, on complote en plein air. La licence libre ne bouge pas, la vente « à la criée » non plus. Le bureau de la main d’œuvre indigène est là, solide comme une roselière, une friche, une convention collective, une bière en circuit court (du fût au gosier), un CDI de précaire, une embolie dans la finance. Vive le bureau de la main d’œuvre indigène, digne et mouvant, fuyant les distinctions et les assignations à résidence ! On ne change pas une équipe qui gagne, on l’ouvre, on la chérit, on l’explose.
Présentation publique du travail mené en résidence le jeudi 7 juin à 19h – Salle « Le109 » – Maison Bourgogne / 108 rue de Bourgogne – Orléans